Bien choisir son imprimante 3D

Bien choisir son imprimante 3D

31 janvier 2023 Non Par Maison kikelleandco

Le choix d’une imprimante 3D est déterminant pour une qualité d’impression irréprochable ». Lorsqu’on parle d’imprimante 3D, on parle aussi de matériaux qu’on peut catégoriser en 2 groupes avec l’utilisation des technologies FDM et SLA. Les imprimantes 3D Fused Deposition Modeling ou FDM sont associables avec des filaments type plastiques, et les imprimantes 3D SLA sont plus orientés vers les résines liquides.

En ce qui concerne la qualité d’impression, tout dépend de la technologie utilisée, c’est-à-dire FDM ou SLA. La technologie SLA se sert de la photopolymérisation avec un laser haute-précision, ce qui a pour effet d’obtenir un niveau de détails supérieur tandis que la technologie FDM, la résolution est définie par la taille de la buse d’extrusion, avec des espaces entre les lignes arrondies laissées par la buse, ce qui a pour effet de donner un niveau de détail moindre par rapport à la technologie SLA.

Pour ce qui est du post-traitement, il va falloir se munir de quelques accessoires tels que l’alcool isopropylique ainsi que des gants (idéal pour la technologie SLA), et même de retirer les supports d’impression des supports d’impression, ponçage, voire peindre les pièces (pour la technologie FDM).

Quel filament choisir pour imprimante 3D ?

La qualité de l’impression dépend énormément des filaments :
Le PLA ou acide polylactique est composé d’amidon de maïs. Il est utilisé fréquemment pour l’impression de bibelots de décoration, de prototypes, etc.
Il a pour avantage d’être simple d’utilisation, bonne résistance aux UV, sans odeur, mais comme limite, il a une faible résistance à l’humidité et ne se colle pas facilement.

L’ABS
 ou Acrylonitrile Butadiène Styrène est un thermoplastique fait à base de pétrole. Il est appliqué souvent dans les plastiques de voitures, de jouets, etc.
Il a pour avantage d’être post-traité avec de l’acétone, bonne résistance à l’abrasion ou du papier de verre. Comme limite, il est sensible aux UV, forte odeur, fumées.

Le PETG
 ou polyéthylène téréphtalate est une matière plastique d’origine pétro aux excellentes propriétés. Les bouteilles d’eau sont généralement fabriquées à partir de ce filament.
Il a comme avantage d’être résistant à l’humidité, recyclable, compatible au contact alimentaire, collable, et comme limite, moins rigide et moins de souplesse, fragile dans le sens des couches.

Les polyuréthanes thermoplastiques ou TPU font partie des rares filaments les plus flexibles sur le marché des matériaux pour imprimante 3D. Ce filament s’utilise dans la production de pièces de protection, telles que les housses pour smartphones en guise d’exemple.
Ce filament a comme avantage d’être résistant à l’abrasion, aux graisses et aux huiles. Comme inconvénients, le post-traitement est assez difficile et ne se colle pas facilement.

Le Nylon, par définition simple, il s’agit d’un thermoplastique Polyamide qui s’utilise très souvent dans l’industrie alimentaire, dans l’industrie médicale ou automobile.
Le nylon a une bonne résistance chimique mais est très peu résistant à l’humidité et peut émettre des fumées.

Le Polycarbonate ou PC est un matériau plastique ayant d’excellentes propriétés mécaniques. On peut souvent le voir dans les phares de voitures, dans les vitres de verres, etc.
Il peut être stérilisé et est facile à post traiter. Il a comme limite d’être sensible aux UV.

Le PLA étant très utilisé, il faut savoir que l’impression est très dure et solide, mais les filaments sont un peu fragiles, tandis que pour l’ABS, il offre une grande résistance à la chaleur et au choc. D’ailleurs, si on débute dans l’impression 3D, il est fortement recommandé de choisir l’un de ces 2 filaments.

Fonctionnement de l’imprimante 3D

Imprimante 3D, comment ça marche ? En effet, pour espérer bien utiliser cette machine révolutionnaire, il faut bien savoir connaître son fonctionnement, qui se regroupe en 3 procédés qui sont l’impression 3D par dépôt de matière, le durcissement grâce à la lumière et l’agglomération par collage. Ce processus fonctionne grâce à l’entassement des couches de matières suivant les coordonnées d’un fichier 3D. Cependant il y a une différence entre ces 3 procédés et elle concerne la méthode de dépôt et de traitement de ses couches, et le type de matériau utilisé.

Ainsi, le professionnel ou le particulier aura besoin d’une imprimante 3D, de consommable comme les filaments ou poudres, d’un fichier 3D au format OBJ ou STL, d’un logiciel cutting ou slicing afin de trancher le fichier pour ensuite transmettre les informations à l’imprimante, et d’un ordinateur.
La façon d’exporter les fichiers dépend de la marque de l’imprimante qui va de la carte SD au wifi et au câble USB.

Les possibilités d’impression 3D sont quasi-infinies. Tout objet ayant une forme peut être reproduit sur une imprimante 3D, et cela quel que soit la technologie utilisée, FDM, SLA, etc. C’est au niveau de la qualité de que tout diffère. En citant quelques exemples, la médecine se sert de l’imprimante 3D pour concevoir des prothèses sur mesure, dans l’architecture, l’imprimante 3D est un must pour réaliser des idées de maquette, dans l’éducation : les étudiants sont amenés à utiliser une imprimante 3D pour concevoir leurs prototypes pour les exposés, etc.

Imprimante 3D Alimentaire ?

L’imprimante 3D alimentaire est actuellement très proche d’une très grande ascension selon des personnalités culinaires publiées dans une revue sur imprimante 3D et la cuisine. Pour les particuliers, « une imprimante dans une cuisine sert à quoi ? » est une question assez récurrente, pourtant l’imprimante 3D alimentaire pourrait bien être le futur de l’alimentation.

Pour qui est alors recommandé une imprimante 3D alimentaire ? Pour certains puristes, comme le mouvement vegan, l’idée d’avoir une telle technologie chez soi est insensée, mais ce n’est pas l’avis des têtes pensantes. En effet, la NASA s’est par exemple approprié le concept afin d’améliorer les conditions de survie de leurs astronautes une fois en mission. Ce n’est pas tout, certains hôpitaux seraient également intéressés par le concept car il est possible de personnaliser avec soin un repas sur une imprimante 3D alimentaire. Dans ce cas, on fait référence aux taux de sucre et tout autre élément susceptible de nuire à la santé. Sur le plan environnemental, cette nouvelle technologie ne ferait que réduire les déchets alimentaires et apporterait de nouvelles initiatives en ce qui concerne l’économie circulaire.

Imprimante 3D alimentaire est-il synonyme de « aliment transformé » ? Et bien la nourriture est également introduite dans la machine et placée dans le moule, ce qui n’est pas différent des aliments qu’on peut trouver dans les supermarchés ou les épiceries du coin.

Bien choisir les accessoires pour les imprimantes 3D ?

Pour espérer avoir une bonne qualité d’impression 3D, il ne faut tout miser sur les matériaux et la machine en question uniquement. Des accessoires indispensables pour imprimante 3D peuvent également jouer un très grand rôle.

Les accessoires pour imprimante 3D avant impression se composent :
D’un pied à coulisse numérique servant à identifier la dimension exacte d’un design donné, ce qui permet donc de gagner en efficacité et en précision.
D’un scanner 3D permettant, en quelque sorte d’outrepasser le processus de designing ou encore la modélisation 3D. Cet accessoire est fortement recommandé pour les débutants en imprimante 3D.

Les accessoires pour les imprimantes 3D et matériaux se composent :
D’une adhésion au plateau améliorée qui pourrait permettre de détacher plus facilement un objet du plateau. Pour augmenter l’adhérence du filament au plateau d’impression, on peut par exemple se munir d’une bande adhésive pouvant être collée facilement, permettant aussi de retirer nettement l’objet du plateau. Cependant, il y a également des solutions comme l’adhésif aérosol.

D’un plateau d’impression supplémentaire permettant de d’imprimer une pièce supplémentaire de façon continu et de retirer l’objet imprimé de l’ancien plateau. Pour cela, il est recommandé un plateau en verre.

D’une protection contre les émissionsZimpure de Zimple est un exemple de produit pouvant aspirer les particules toxiques et ainsi réduire les émissions pendant l’impression.

D’un nettoyeur d’imprimante 3D. A part l’utilisation d’alcool isopropylique pour le grand nettoyage d’une imprimante 3D, on peut également recourir à un kit complet pour nettoyer l’imprimante.

Les accessoires pour imprimante 3D après impression :
La spatule est l’accessoire par excellence utilisée par bon nombre de propriétaires d’imprimante 3D après impression. Une pièce peut ne pas être abîmée grâce à cet outil. Cependant, il faut choisir la spatule à utiliser en fonction de la pièce.

Stylo 3D ou Imprimante 3D?
L’impression 3D se démarque principalement en deux points. D’un côté on peut trouver des feutres 3D. Ils sont plus discrets, moins encombrants et beaucoup moins coûteux qu’une grosse machine d’impression 3D basique. Néanmoins, ils ont chacun leur utilisation, leurs défauts et leurs avantages ! Tout dépendra en grande partie des dessins en 3D que que vous souhaitez créer.

Bien choisir les logiciels pour imprimante 3D ?

Conseil pour choisir les logiciels d’imprimantes 3D pour débutant, pas cher ou gratuit

1. Morphi est une application gratuite adaptée pour les tablettes. Il permet de créer des modèles 3D plus facilement et comprend une bibliothèque complète disposant de plusieurs modèles décoratifs et fonctionnels.

2. BlocksCAD est un logiciel réalisé à des fins pédagogiques. OpenSCAD est également un logiciel de CAO beaucoup plus professionnel, et afin de l’utiliser aisément, les concepteurs ont mis au point un logiciel, d’où BlocksCAD.

3. Leopoly est un logiciel très recommandé pour les nouveaux utilisateurs souhaitant bien commencer dans l’impression 3D. Ce logiciel très facile d’utilisation dispose d’une bibliothèque d’objets qui peut être customisés pour les textes ou les couleurs.

4. 3D Slash, conçu par Silvain Huet, ce logiciel s’inspire du jeu Minecraft, celui d’utiliser ou de supprimer des blocs afin de construire une maquette. Les nombreux outils présents dans le logiciel offrent un grand panel de possibilité pour ce qui est de la conception. Sa résolution maximale de 0,1 mm offre également de la précision, ce qui est un grand atout.

5. TinkerCAD est un logiciel gratuit en ligne, créé par Autodesk. Un peu comme 3D Slash, il permet de développer des modèles via un ensemble de formes de base, accompagné également d’une bibliothèque qui se composent de nombreux fichiers permettant aux utilisateurs de s’inspirer ou de reproduire.

Où trouver les fichiers ou modèles pour imprimante 3D ?

On parle de fichier numérique lorsqu’on parle d’impression 3D, qui est souvent au format STL. Il existe actuellement plusieurs plateformes ou « web impression » proposent des modèles pour imprimantes 3D gratuits, tantôt payants et tantôt open-source. Ce qui bien sûr permet de récolter de l’inspiration de création.

Cults est une plateforme française proposant des bibliothèques de modèles 3D gratuits ou payants, voire open-source. Parmi les modèles proposés, on peut trouver plusieurs catégories au format STL comme bijou, architecture, art, mode, etc.

Free3D propose des fichiers 3D gratuits, mais pour la plupart au format OBJ, toujours compatible avec l’impression 3D. Cependant, cette plateforme disponible en 14 langues a récemment ajouté des modèles payants dans les environs de 20$ dans ses bibliothèques. Ce n’est pas tout, il existe aussi des modèles pour des logiciels comme Blender.

GrabCAD fait partie des plus grandes bibliothèques de modèles CAO en ligne. C’est la plateforme la plus dédiée aux professionnels comme les ingénieurs ou les fabricants. Ses modèles de fichier comptent dans les environs de 4 millions, ce qui fait de GrabCAD la plus grande bibliothèque pro pour modèles 3D.

Bien sûr, il existe plusieurs autres plateformes en ligne pour imprimant 3D comme MyMiniFactory ou encore Pinshape, le tout c’est de savoir s’orienter vers la bonne plateforme. Pour cela, des avis professionnels sont recommandés.

Comment nettoyer son imprimante 3D ?

L’entretien d’une imprimante 3D est primordiale si on souhaite que l’imprimante elle-même reste fonctionnelle pendant encore longtemps. Il faut aussi savoir que les outils de nettoyages ne sont pas aussi complexes qu’on pourrait le penser. Voici 5 étapes pour entretenir une imprimante 3D.

1. Utiliser un lubrifiant
Quelques gouttes d’huile pour machine à coudre est recommandé pour nettoyer une imprimante 3D. D’autres lubrifiants peuvent également fonctionner, mais uniquement ceux qui ne présentent pas de danger pour le plastique.


2. Nettoyer la buse d’extrusion
Quand les extrudeurs sont bouchés, il y a de fortes chances que la qualité de la machine soit impactée. Pour y remédier il va falloir faire un peu de bricolage avec un ruban adhésif, des outils à main, une lame de rasoir, de l’acétone et un pot de verre.


3. Nettoyer la pièce
Il faut avant tout faire un peu de démontage afin d’atteindre l’extrudeuse. Ensuite, un objet pointu sera indispensable afin de gratter la crasse.


4. Remplacer le Ruban Captan
Dans un environnement professionnel, l’apparence d’une imprimante 3D compte beaucoup. Tout ce qu’il y a à faire c’est de retirer délicatement le scotch et d’appliquer de l’alcool sur la surface d’impression. Cela permet de faire décoller les résidus de colle.


5. Mettre à jour le Firmware
Même cas que sur un ordinateur, une imprimante 3D n’est pas à l’abri des bogues. C’est pour cette raison qu’il faut toujours mettre à jour le logiciel.

Maintenance imprimante 3D : opérations courantes

Se divisant en 3 groupes, le premier qui est l’entretien du système d’extrusion consiste à nettoyer la buse via le nettoyage par méthode atomique.
Le deuxième qui est la vérification du réglage du plateau consiste à réajuster les réglages via un système de calibration automatique du plateau pour certains modèles.
Le troisième qui est la lubrification des axes de l’imprimante qui consiste à utiliser un lubrifiant mécanique sur les axes (pas de graissage).

Maintenance imprimante 3D : opérations particulières

Se divisant en 2 groupes, le premier qui est l’examen des poulies et courroies consiste à resserrer une ou quelques vis de réglages de poulies et de courroies.
Le second qui est l’entretien des roulements à billes de votre imprimante 3D consiste à placer le roulement à billes en visant à atteindre une forme «  X ».

Maintenance imprimante 3D : la maintenance logicielle

Pour profiter pleinement des plus que les logiciels offrent, il faut essayer de garder à jour le logiciel. Pour cela, il suffit d’aller sur le site du développeur ou du concepteur. Chaque mis à jour est parfois assorti de nouveautés modèles, ce qui est un très grand avantage.

Outils pour faciliter le nettoyage imprimante 3D

L’utilisation d’une imprimante 3D n’est vraiment pas aussi complexe, mais ça pourrait bien l’être si elle n’est pas correctement entretenue. Pour cela, il faut se munir des « outils dédiés pour faciliter le nettoyage ». Il y a les lubrifiants, le nettoyeur d’imprimante 3D, le nettoyant de filaments, le filament de nettoyage, le pinces de nettoyage, la pince coupante, le pied à coulisse, les clés Allen, la clé anglaise, et enfin les jauges d’épaisseur.